Amour à vendre

Ca y est, mes premiers spasmes de répulsion dûs à la date du 14 février et à tout ce qui va avec, commencent à apparaître. Toutes ces publicités voyantes bardées de rose et de rouge, de coeurs embrochés et de diamants cerclés d'or qui sont la-plus-belle-façon-de-lui-dire-que-vous-l'aimez-et-si-vous-n'achetez-rien-c'est-que-vous-ne-l'aimez-pas... Insupportable. Où sommes nous ? Chez les péripatheticiennes ? L'amour s'achète maintenant ? De toute façon, il faut s'y faire car il est impossible d'y échapper. Impossible d'échapper aux vitrines des magasins, aux affiches dans le métro. Je les empalerais pour de bon ces coeurs sanguinolents moi... Bref. Il va falloir supporter tout ça, comme je l'ai fait l'année dernière. Comme je l'avais fait l'année d'avant. Je ne sais pas si ça vient de moi, mais j'ai l'impression que chaque année, les publicitaires s'acharnent un peu plus. Sûrement des jeunes diplômés fraîchement sortis de grandes écoles de *communication* (dont je vois les superbes affiches de promotion en ce moment dans le métro lyonnais d'ailleurs) qui font un peu trop de zèle. D'ailleurs, si une personne qui a déjà vu ces affiches peut me dire quel est l'intérêt de faire un gros zoom sur le visage parfait et sans défaut aucun d'un étudiant modèle ressemblant étonnament à un grand et réputé acteur hollywoodien quelconque... J'accole les expressions "grand et réputé" et "quelconque". Oxymore me direz vous. Que nenni. Tous ces êtres pitoyables et surabondamment payés ne sont, à mes humbles yeux, que de méprisables guignols et marionnettes sans aucun talent... Ca me rappelle le film "Troie" que j'ai tenté de regarder le week-end dernier. Je n'ai pas envie de me répéter. Ce que je viens d'écrire juste au dessus résume parfaitement ce que je pense de ce... de cette grande guignolerie. Mais pas n'importe laquelle. Une guignolerie à 185 millions de dollars...
Bref, bref, bref, c'est bien beau de me lancer dans des pamphlets contre le monde entier et tout ce qui avec, mais je me suis quelque peu éloigné de mon sujet de départ. Car juste avant de m'embarquer dans cette pseudo-critique pamphletique, j'allais dire :  quand je me remémore où j'étais l'année dernière, ce que je faisais, à cette même époque saturée d'amour à vendre et teintée de rose... Ca me fait bizarre. J'ai l'impression que c'est tellement loin, que j'ai évolué en profondeur depuis. Erreurs de jeunesse quand vous nous tenez... De jeunesse, haha !

Comments

[Laureline]

La Saint-Valentin, c'est vide.