28 septembre 2004
Marche nocturne
Retour d'une marche de près de deux heures dans l'air nocturne. Ca m'a
fait du bien. J'ai suivi exactement le même chemin que... Non. Pourquoi
j'allais parler de ça.
Bref, je me suis allongé au milieu des vignes et j'ai contemplé le ciel nuageux. Je me sentais bien, là surplombant la ville sans personne m'empêchant de respirer. J'en ai profité pour demander des nouvelles, par SMS, à une vieille connaissance qui fût heureuse de ce geste.
Puis je suis redescendu. Ma quiétude fût de courte durée, interrompue par la sonnerie de mon portable. Ma génitrice.
"- T'es où ??!!
- Je suis allé faire un tour à pied.
- Tout seul, la nuit, comme ça ?!
- Ui
- Pfff n'importe quoi... Quand est-ce que tu rentres ?
- J'arrive."
Quand je passe la soirée sur mon PC, j'ai le droit à "pff tu m'énerves avec ton ordinateur". Quand je passe la soirée à prendre l'air en allant marcher, j'ai le droit à : "pff n'importe quoi". Mille excuses mère de ne pas, pour vous faire plasir, me lobotomiser volontairement et m'installer, avec vous, devant les émissions débilitantes de TF1 que vous appréciez tant.
Dès mon retour au domicile, j'ai eu le droit à l'interrogatoire en règle. "Pourquoi ? Qu'est-ce que t'as ? Combien de temps ? Ca va pas ?". Mère n'a toujours pas compris le plaisir que je prends à ces ballades nocturnes, en solitaire (chose impensable pour elle). J'ai beau lui expliquer, elle ne veut pas comprendre. Mère aimerait que son dernier fils soit normal. Qu'il n'ait pas de telles activités "bizarres". Des fois, je me demande si mère ne regrettre pas l'accident que je suis.
Bref, je me suis allongé au milieu des vignes et j'ai contemplé le ciel nuageux. Je me sentais bien, là surplombant la ville sans personne m'empêchant de respirer. J'en ai profité pour demander des nouvelles, par SMS, à une vieille connaissance qui fût heureuse de ce geste.
Puis je suis redescendu. Ma quiétude fût de courte durée, interrompue par la sonnerie de mon portable. Ma génitrice.
"- T'es où ??!!
- Je suis allé faire un tour à pied.
- Tout seul, la nuit, comme ça ?!
- Ui
- Pfff n'importe quoi... Quand est-ce que tu rentres ?
- J'arrive."
Quand je passe la soirée sur mon PC, j'ai le droit à "pff tu m'énerves avec ton ordinateur". Quand je passe la soirée à prendre l'air en allant marcher, j'ai le droit à : "pff n'importe quoi". Mille excuses mère de ne pas, pour vous faire plasir, me lobotomiser volontairement et m'installer, avec vous, devant les émissions débilitantes de TF1 que vous appréciez tant.
Dès mon retour au domicile, j'ai eu le droit à l'interrogatoire en règle. "Pourquoi ? Qu'est-ce que t'as ? Combien de temps ? Ca va pas ?". Mère n'a toujours pas compris le plaisir que je prends à ces ballades nocturnes, en solitaire (chose impensable pour elle). J'ai beau lui expliquer, elle ne veut pas comprendre. Mère aimerait que son dernier fils soit normal. Qu'il n'ait pas de telles activités "bizarres". Des fois, je me demande si mère ne regrettre pas l'accident que je suis.
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