9 janvier 2005
I had to (leave)
Ui, bon, ce n'est pas la peine de me jeter des cailloux. Je sais, je
suis ridicule, j'ai l'air con bla bla bla. Je l'aurai fait mon : "Ohhh
non, je ne peux plus continuer, j'arrête. Adieu monde cruel !" pour
revenir une semaine après. J'entends d'ici les sarcasmes pleuvoir sur
moi (si, si, je pense à une personne en particulier quand je dis ça).
Mais le "petit rigolo" vous emmerde. Ce blog, il est avant tout pour
moi et moi seul.
J'ai donc beaucoup réflechi à la question. Je ne peux pas me résigner à le laisser à l'abandon après tout le temps que j'ai passé à le fignoler, à l'arranger pour qu'il soit comme je l'avais rêvé. Et puis, après tout, s'il s'appele "My Own Decay", ce n'est pas pour rien. Il est là pour assister à ma chute. Il y a assisté une fois, il sera au premier rang pour la deuxième.
L'idée d'arrêter m'a paru logique sur le coup. Ca m'a paru logique car ce blog, racontait, pour une grande partie, notre histoire. Mais... Mais... Mais je me suis rendu compte que j'avais encore besoin de lui parler, à cette page xml, même si ça ne sera désormais plus pour dire les mêmes choses. La teneur de mes propos sera certainement différente. Désormais, plus d'optimisme de quelque ordre que ce soit. J'ai laissé, pendant ces derniers mois, l'optimiste diriger ma vie. Regardez ce qu'il a fait de moi. Il m'a fait monter bien haut pour me jeter encore plus violemment au sol. L'optimiste était un décadent. Le pessimiste reprend les rênes. Je lui offre le commandement total de mon corps et mon esprit. Il a les pleins pouvoirs. Les mesures qu'il prendra seront peut être dures à accepter sur l'instant, mais elles sont pour mon bien. Lui, il pense au long terme, pas au plaisir éphemère comme l'autre le faisait.
Je suis tout entier à reconstruire, depuis les fondations jusqu'aux finitions. Je laisse le soin à mon pessimisme de s'en occuper. Il le fera avec un matériau infranchissable et plus solide que l'acier. Plus rien ne passera. Plus rien ne transpirera. Dès qu'un sentiment porteur d'espoir sortira de mon esprit, il sera annihilé sur l'instant. Pour mon bien, c'est pour mon bien. L'espoir tue. Telle est ma nouvelle devise.
J'ai donc beaucoup réflechi à la question. Je ne peux pas me résigner à le laisser à l'abandon après tout le temps que j'ai passé à le fignoler, à l'arranger pour qu'il soit comme je l'avais rêvé. Et puis, après tout, s'il s'appele "My Own Decay", ce n'est pas pour rien. Il est là pour assister à ma chute. Il y a assisté une fois, il sera au premier rang pour la deuxième.
L'idée d'arrêter m'a paru logique sur le coup. Ca m'a paru logique car ce blog, racontait, pour une grande partie, notre histoire. Mais... Mais... Mais je me suis rendu compte que j'avais encore besoin de lui parler, à cette page xml, même si ça ne sera désormais plus pour dire les mêmes choses. La teneur de mes propos sera certainement différente. Désormais, plus d'optimisme de quelque ordre que ce soit. J'ai laissé, pendant ces derniers mois, l'optimiste diriger ma vie. Regardez ce qu'il a fait de moi. Il m'a fait monter bien haut pour me jeter encore plus violemment au sol. L'optimiste était un décadent. Le pessimiste reprend les rênes. Je lui offre le commandement total de mon corps et mon esprit. Il a les pleins pouvoirs. Les mesures qu'il prendra seront peut être dures à accepter sur l'instant, mais elles sont pour mon bien. Lui, il pense au long terme, pas au plaisir éphemère comme l'autre le faisait.
Je suis tout entier à reconstruire, depuis les fondations jusqu'aux finitions. Je laisse le soin à mon pessimisme de s'en occuper. Il le fera avec un matériau infranchissable et plus solide que l'acier. Plus rien ne passera. Plus rien ne transpirera. Dès qu'un sentiment porteur d'espoir sortira de mon esprit, il sera annihilé sur l'instant. Pour mon bien, c'est pour mon bien. L'espoir tue. Telle est ma nouvelle devise.
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