26 décembre 2004
Cold ways
La marche solitaire. Cela devient de plus en plus un besoin, une
necessité, une envie pressante de se retrouver au milieu de nulle part.
Quand je ne supporte plus la vue des autres hommes, quand je n'ai envie
de parler qu'à moi même et à mes congénères que sont les corbeaux et
autres corneilles, je vais marcher. Longtemps. Aujourd'hui, mon plaisir
fut décuplé car la pluie m'accompagnait. Une petite pluie fine et
persistante. Une pluie bienfaitrice et protectrice, empêchant les
hordes de badauds de se ruer sur les petits chemins forestiers où je
trouve un plaisir inégalable lors de mes excursions. Où la vue de la
plus petite forme de vie m'émerveille. Où le combat de ce petit arbuste
pour résister face au froid hivernal m'attendrit. Où le toucher d'un
arbre provoque sur mon corps et mon esprit des sensations dont nul
autre être vivant n'est capable...
Alors forcément, lorsque je tourne la tête et aperçois au loin le béton, la fumée, l'homme... le dégoût et l'envie de fuire s'emparent de moi. Je veux les chasser de mon champ de vision, eux et leurs codes de conduite, leurs manies ridicules, leurs attitudes grossières et dérisoires, leur orgueil... Qu'ils disparaissent, tout simplement. Pouf...
Chaque marche agit un peu plus sur moi. Elles deviennent indispensables. Du stade de simples sorties occasionnelles, elles se sont transformées en étapes obligatoires.
Prochaine étape...
Alors forcément, lorsque je tourne la tête et aperçois au loin le béton, la fumée, l'homme... le dégoût et l'envie de fuire s'emparent de moi. Je veux les chasser de mon champ de vision, eux et leurs codes de conduite, leurs manies ridicules, leurs attitudes grossières et dérisoires, leur orgueil... Qu'ils disparaissent, tout simplement. Pouf...
Chaque marche agit un peu plus sur moi. Elles deviennent indispensables. Du stade de simples sorties occasionnelles, elles se sont transformées en étapes obligatoires.
Prochaine étape...
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